
Je sais que le sujet dont traite ce roman peut en choquer certains. Est-ce pour cela qu'il faut l'exclure de ses chois éditoriaux ? Il me semble au contraire qu'il faut en parler et en débattre, sans peur et sans tabou, afin de se préparer aux ébranlements sociaux et anthropologiques que ne manqueront pas de produire les avancées des techniques de procréation artificielle.
1 commentaire:
Vous dites : "Il me semble au contraire qu'il faut en parler et en débattre, sans peur et sans tabou, afin de se préparer aux ébranlements sociaux et anthropologiques que ne manqueront pas de produire les avancées des techniques de procréation artificielle."
Bien au contraire, je pense que vous abordez la question avec plein de tabous et en agitant plein de peurs.
Si vous vous intéressiez un peu plus à l'anthropologie, vous auriez connaissances qu'il existe de nombreuses sociétés où les ascendants biologiques ne sont pas ceux qui élèvent l'enfants, et que ces personnes qui élèvent l'enfant ne sont pas obligatoirement un couple formé d'un homme et d'une femme. Un livre comme "Métamorphoses de la Parenté" de l'anthropologues Maurice Godelier démontre que ces différents configurations familiales sont tout autant favorable à l'épanouissement de l'enfant et à la transmission culturelle.
De même, un rapide coup d'oeil aux différents codes de lois vous montrerait que le plus ancien (Hammourabi, 3000 avant J.C.) traite déjà des questions de l'infertilité et de la circulation des enfants comme disent les anthropologues.
Ainsi, la médecine n'apporte pas de révolution dans les familles, mais seulement des outils pour exercer son libre arbitre procréatif. Ce qui en soit est indéniablement un progrès que Freud avait identifié :
"Ce serait théoriquement un des plus grands triomphes de l'humanité si l'on parvenait à élever l'acte responsable de la procréation au rang d'une action volontaire et intentionnelle." Freud in "La sexualité dans l'étiologie des névroses" 1890-1920, Paris
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